La vie des elfes

(par Muriel Barbery, aux éditions Gallimard)

Au fur et à mesure que je lisais ce roman, je me demandais de quelle façon je pourrais bien en parler ou en raconter l’histoire. Plus j’avançais parmi les pages, plus je me posais la question, plus j’ignorais quelle opinion j’en avais. Maintenant que je l’ai terminé, je sais que ce n’était pas un livre pour moi, bien qu’il soit superbement écrit.

Il s’agit de l’histoire de Clara et de Maria. Toutes deux ont des vies bien différentes, mais un contact certain et intime avec la nature. Ce lien leur permettra d’établir un pont entre la nature et les hommes, ou entre le monde des elfes et celui des hommes. Un pont établi grâce à l’amour, par le biais de la musique. Ainsi, les deux jeunes filles affronteront, à l’aide d’une partie des elfes, les elfes ayant décidés qu’il serait préférable de couper tout lien avec les humains et par là même de les détruire.

L’histoire de ces deux fillettes est racontée avec beaucoup de subtilité dans un langage fleuri et accompli, voire académique. L’auteur démontre un talent certain à manier les mots, mais il en demeure que le texte est un peu lourd à lire et qu’il faut garder sa concentration intacte si l’on veut suivre les circonvolutions du conseil elfique, de la guerre et des émotions présentes dans ce récit.

Désormais, c’est à vous de voir si ce roman peut vous convenir.